L’intervention militaire des pays de la CEDEAO au Niger est-elle la bonne option ? NON, estime la Fondation internationale pour l’observation et la surveillance des droits de l’homme et de la vie politique (FIDHOP).
L’organisation de défense des droits de l’homme recommande l’épuisement total des voies de négociation pour préserver la vie du président renversé, Mohamed Bazoum.
Pour Gervais Boga Sako, le président de la FIDHOP, l’intervention militaire des troupes ivoiriennes au Niger doit être préalablement discutée conformément aux textes en vigueur en Côte d’ivoire. Il en appelle à prendre l’exemple de la crise ivoirienne de 2002 à 2011 dont les pourparlers ont eu lieu dans plusieurs capitales africaines.
De retour d’un sommet de la CEDEAO à Abuja au Nigeria le jeudi 10 août 2023, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé l’envoi d’un bataillon de 850 à 1.100 soldats ivoiriens au Niger. L’objectif est de participer à l’opération du rétablissement de l’ordre constitutionnel dans ce pays après le renversement du président Mohamed Bazoum par un coup d’Etat, le 26 juillet 2023.
Tristan Sahi