Dans un communiqué, l’ancien président de l’Assemblée nationale invite les membres de sa famille politique à investir le terrain et de laisser la question de la réconciliation à des voies africaines.
« Guillaume Soro a demandé pardon à Alassane Ouattara ». Cette information a été beaucoup relayée dans la presse ivoirienne, ces derniers jours.
La nouvelle devenue virale a fait réagir l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Dans un communiqué publié sur la page Facebook de Génération et peuples solidaires (GPS), Guillaume Soro invite les membres de la famille de Générations et Peuples Solidaires (GPS) à la retenue. « Leur priorité, dit-il, doit être le maillage sur le terrain et la conquête du cœur des populations ivoiriennes. En ce qui concerne la réconciliation nationale, des voix africaines, des voix plus habilitées ne manqueront pas de s’impliquer comme ce fut le cas à Accra, Pretoria ou Ouagadougou. Au surplus, le Président Guillaume Soro jouit d’une expérience non négligeable en matière de négociation ».
Guillaume Soro précise qu’il est un adepte de la réconciliation depuis qu’il a assuré de hautes fonctions de l’État. Et qu’il n’a pas « dérogé à cet engagement, à ces principes, valeurs et vertus ».
A LIRE AUSSI: Guillaume Soro à propos d’Alpha Condé: « il nous a inspirés pour le leader de la FESCI que je fus »
Pour lui donc, les mouvements et autres organisations qui se reconnaissent en lui doivent se consacrer plutôt au travail de terrain, certes moins spectaculaire, mais plus efficace. Par conséquent, il « demande aux adhérents, sympathisants et aux mouvements affiliés de la grande famille de GPS de ne pas se disperser dans des initiatives isolées qui ne peuvent que créer la cacophonie et la confusion ».
L’ancien président de l’Assemblée en rupture de ban avec le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire vit en exil depuis fin décembre 2019. Accusé d’atteinte à la sûreté de l’État, il est condamné à 20 ans de prison.