7info.ci apprend d’un arrêt rendu ce mercredi 22 avril, que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) fait injonction à l’État de Côte d’Ivoire de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt international émis contre Guillaume Soro.
C’est une victoire que vient d’enregistrer Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADPH) a donné une suite favorable à sa requête. Dans un arrêt rendu ce mercredi 22 avril, cette Cour fait injonction à l’État de Côte d’Ivoire de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt international émis contre Guillaume Soro.
» La Cour à l’unanimité, ordonne à l’Etat défendeur de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt émis contre Guillaume Kigbafori Soro », lit-on dans le document signé de Ben KIOKO son Vice-président et Robert ENO, le Greffier.
L’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire en rupture de ban avec le pouvoir est visé par un mandat d’arrêt international émis contre lui par les autorités ivoiriennes. Il lui ai reproché des actions de déstabilisation et d’atteinte à la sûreté de l’État. il est également accusé de détournement de deniers publics.
En plus de Guillaume Soro, la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples a réagi à la situation des proches du député de Ferkessédougou qui ont été arrêtés depuis le 23 décembre. Date à laquelle le retour au pays de Guillaume Soro après des mois en Europe a été manqué. Elle ordonne également à la Côte d’Ivoire de « surseoir à l’exécution des mandats de dépôts décernés contre les Requérants Alain Lobognon, Camara Loukimane, Kanigui Soro, Yao Soumaila, Soumahoro Kando, Kamaraté Souleymane Koné, Karidioula Souleymane, Tehfour Koné, Simon Soro, Porlo Rigobert Soro, Félicien Sékongo, Marc Kidou Ouattara, Mamadou Djibo, Aboubacar Touré, Babou Traoré, Ladji Ouattara, Gnamiand N’Drin, Dahafolo Koné, Adama Zebret et de les mettre en liberté provisoire ».
La CADHP ordonne en outre aux autorités ivoiriennes de faire un rapport à la Cour sur la mise en œuvre des mesures provisoires ordonnées dans la présente décision dans un délai de trente (30) jours, à compter de la date de sa réception.
Me Affoussiata Bamba-Lamine et Me Soro Brahima étaient les Avocats défenseurs de Guillaume Soro et de ses proches tandis que l’Etat a déployé une grosse artillerie d’avocats qui n’a pu faire pencher la balance en faveur du pouvoir d’Abidjan.
Richard Yasseu
7info.ci