Quarante-huit heures après l’empêchement de l’avion qui le transportait à Abidjan en compagnie de Affoussiata Bamba Lamine, Guillaume Soro réagit face aux accusations portées contre lui et attaque. Il inscrit en « faux » les accusations portées contre lui mais reconnaît « une seule déstabilisation » qui aurait bénéficié à l’actuel président de la République, Alassane Ouattara.
« En ce qui concerne la tentative de lui imputer une nouvelle déstabilisation, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro s’inscrit en faux » soutient Me Affoussiata Bamba Lamine, membre de la Commission d’Orientation et de Coordination de GPS, qui fait savoir que « En ce qui concerne le prétendu enregistrement audio qui serait la preuve dont disposerait l’accusation, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro n’est pas surpris de la machination ainsi ourdie. »
Me Affoussiata Bamba Lamine, qui est en Espagne en compagnie de Guillaume Soro, estime que, « Comme constaté, il s’avère donc que ce mandat d’arrêt international est infondé et à usage uniquement politique en vue d’éliminer le 1er candidat déclaré à l’élection présidentielle d’octobre 2020 en Côte-d’Ivoire. »
« En ce qui concerne l’accusation fallacieuse de déstabilisation qui reposerait sur un enregistrement audio, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro tient à rassurer les Ivoiriens qu’il reconnaît une seule déstabilisation, celle du 19 septembre 2002, pour le compte de l’actuel Président la République, Monsieur Alassane Dramane Ouattara, ce pourquoi d’ailleurs, il continue à demander pardon au Peuple souverain de Côte d’Ivoire » rappelle Me Affoussiata Bamba Lamine.
Cette réaction de la collaboratrice de Guillaume Soro, intervient suite à l’empêchement de l’avion transportant l’ex-président de l’Assemblée Nationale, d’atterrir à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, le lundi 23 décembre dernier.
Elle rappelle qu’ « En date du 23 décembre 2019, le Procureur de la République de Côte d’Ivoire, Monsieur ADOU Richard, lors d’une déclaration télévisée, a indiqué que l’ex-Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire est sous le coup d’un mandat d’arrêt international aux motifs de tentative de déstabilisation et de détournement de deniers publics. »
« Le Président de GPS tient à informer l’opinion nationale et internationale de la vacuité de ces charges. Il n’échappe à personne que ceci est du dilatoire » défend Me Affoussiata Bamba Lamine.
Ecarter Soro de la présidentielle
Pour Me Affoussiata Bamba Lamine qui signe le communiqué rendu public ce 25 décembre, « En réalité, toute cette entreprise vise piteusement à écarter Monsieur Guillaume Kigbafori Soro de la course à la Présidence de la République pour l’élection de 2020. »
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En attendant que le concerné ne livre sa part de « vérité » sur les graves accusations portées contre lui, l’ancienne ministre de la Communication et candidate battue aux législatives de 2016 à Cocody, annonce que « Monsieur Guillaume Kigbafori Soro s’exprimera clairement et avec limpidité sur chacun des faits. »
« Pour l’heure, nous tenons à préciser à l’opinion nationale et internationale qu’en ce qui concerne l’opération immobilière d’une résidence pour le compte d’une SCI, elle s’est effectuée en 2008, du temps où Monsieur Laurent Gbagbo était Président de la République de Côte d’Ivoire ; Monsieur Guillaume Soro, Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire ; Monsieur feu, Charles Koffi Diby, Ministre de l’Economie et des Finances de la République de Côte d’Ivoire ; Monsieur Amon Tanoh Marcel, Ministre de la Construction de la République de Côte d’Ivoire » se défend Guillaume Soro par les soins de Affoussiata Bamba Lamine.
L’ancienne ministre de la Communication révèle « certaines opérations financières » qui auraient été faites pour le compte d’Alassane Ouattara en 2008. « Aussi, convient-il d’inviter Monsieur Alassane Ouattara à faire preuve de la même clarté et limpidité, relativement à certaines opérations financières du Trésor Public pour son compte dans la période équivalente. »
Me Affoussiata Bamba Lamine qui riposte de toutes parts raconte que Guillaume Soro aurait échappé à une « tentative d’assassinat », « courant 2012 » avant de citer « Monsieur Francis Perez, président et fondateur du Groupe Pefaco » et un « Premier Ministre du Burkina-Faso, Monsieur Tertius Zongo. »
« Après une éclipse de cinq (5) ans, Monsieur Francis Perez, opérant dans le milieu des casinos, entrera ainsi en contact avec Monsieur Guillaume Kigbafori Soro. C’est donc en 2017, que cet homme d’affaires informait le président Soro de ce qu’il serait en danger de mort et l’objet d’un complot ourdi par le régime d’Abidjan » soutient Me Affoussiata Bamba Lamine.
« Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, qui s’exprimera plus longuement sur le sujet apportera les éléments de preuve (emails) et indiquera l’identité des différents témoins » fait savoir Me Affoussiata Bamba Lamine depuis l’Espagne.
« Il faut noter que Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, dans un souci de transparence, a évoqué de façon sibylline à l’époque précise cette question avec le Président Alassane Ouattara » rappelle-t-elle.
« Après l’échec de Monsieur Francis Perez, d’autres opérations d’espionnage seront initiées sans succès par le régime d’Abidjan, en vue cette fois de l’élimination physique de Monsieur Guillaume Kigbafori Soro sur le territoire européen. Certains milieux en ont d’ailleurs été informés, dont des diplomates » soutient Me Affoussiata Bamba Lamine.
Adam’s Régis SOUAGA
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