Une semaine après la décision de Mabri de les remplacer au niveau de la direction de l’UDPCI, Dr Albert Flindé et ses proches ont réagi. L’UDPCI n’existe plus depuis la naissance du RHDP, répondent-ils.

« Au plan purement politique (…) nous tenons à rappeler que depuis la naissance du RHDP, en tant que parti politique, nous avons affirmé sans ambiguïté que l’ex-UDPCI qui a adhéré, à ce nouveau parti, y est reversé. Ainsi, nous le sommes aussi, les militants que nous étions ainsi que ces anciennes instances…Par conséquent, nous ne sommes ni de près ni de loin concernés par cette forfaiture, n’étant désormais membres que d’un seul parti, le RHDP », a déclaré Dr Albert Flindé.

A ce point presse que les siens et lui animaient le mardi 14 avril, l’ex-maire de Man a estimé que le ministre Mabri Toikeusse adopte une attitude de défiance depuis le choix du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly comme candidat du parti au pouvoir en Côte d’Ivoire pour la présidentielle prévue en octobre prochain.

Par une décision prise le 10 avril dernier Mabri Toikeusse a procédé à un réaménagement de la direction de l’UDPCI.  De nombreux cadres qui étaient autrefois ses proches collaborateurs ont été sortis de cette instance de décision du parti arc-en-ciel. Ce sont entre autres, Dr Albert Flindé, Ouréga Bernard et bien d’autres. La mise à l’écart de ces derniers, intervenait quelques jours après une conférence de presse qu’ils avaient animé et au cours de laquelle ils fustigeaient l’attitude de Mabri Toikeusse tout en invitant d’autres cadres à clarifier leur position dans les brouilles nées du choix du candidat du RHDP.

Pour Albert Flindé, Mabri Toikeusse court à sa chute. Et entraîne « contre leur gré » certains cadres du parti, notamment Laurent Tchagba, Dely Mamadou ou encore Blé Guirao.

Richard Yasseu

7info.ci