L’arrivée de la SOTRA à Bouaké, la capitale du Gbêkê, rentre dans le cadre de l’amélioration de la mobilité urbaine et les préparatifs de la CAN 2023. Plusieurs quartiers sont desservis. Mais les habitants de Broukro et N’Dakro se plaignent d’avoir été oubliés.
Bouaké est depuis le vendredi 24 septembre 2021, la première ville de Côte d’Ivoire à accueillir la SOTRA, en dehors d’Abidjan. La cérémonie officielle de lancement des activités de l’entreprise s’est tenue en présence de Patrick Achi, le Premier ministre, chef du Gouvernement.
Les études sur la mobilité urbaine à Bouaké ont déterminé 08 lignes potentielles à exploiter, mais pour des problèmes de voirie et d’aménagements, 04 lignes sont retenues pour le début de l’exploitation. De quoi provoquer la grogne des habitants de Broukro et N’Dakro. Leurs quartiers ne verront pas les bus de la SOTRA.
« Les autorités n’ont pas pensé à nous. Broukro est un quartier qui regorge d’assez de fonctionnaires et ils nous ont oubliés. Qu’avons-nous fait pour être lésés ? », s’interroge à 7info, Antoine Kouassi, un enseignant.
« Les gens ne savent pas que N’Dakro est l’un des quartiers les plus peuplés de Bouaké. En outre, nous sommes très loin du centre-ville. Il faut que les autorités revoient leur copie pour nous donner une ligne », renchérit Aminata Fofana, habitante du quartier N’Dakro.
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Cent (100) autobus offrant des conditions de confort et de sécurité aux populations sont disposés pour le démarrage des activités. À terme, à l’horizon 2023, le réseau SOTRA sera constitué de 400 autobus opérant sur 10 lignes.
