Le ministre du Commerce et de l’Industrie a invité les Ivoiriens à consommer local. C’était à l’occasion de la cérémonie de lancement de la deuxième édition du » Mois d’octobre, Mois du consommer local « . Il était au marché de gros de Bouaké, le jeudi 14 octobre 2021.
Selon le ministre, le fait de consommer local pourrait être une solution à l’inflation des prix de certains produits importés. Il a déploré le fait que, malgré les efforts considérables de l’Etat de Côte d’Ivoire, les consommateurs soient plus portés vers les produits étrangers. A l’en croire, le niveau d’importation de la Côte d’Ivoire reste élevé se chiffrant à 5, 945 milliards FCFA en 2020 dont 1 300 000 tonnes de riz par an.
Pour le ministre Souleymane Diarrassouba, les défis sont énormes. Il a exhorté les populations à s’approprier sans complexe les produits locaux : « Notre défi est de parvenir à modifier les habitudes de consommation de nos concitoyens et celles de toutes les populations vivant en Côte d’Ivoire. Les amener à privilégier les produits locaux dans leur achats. Consommons ce que nous produisons, car nos produits sont de qualité. C’est en consommant nos produits que nous apportons de la valeur ajoutée, de la richesse et que nous soutenons nos économies pour donner de l’emploi à nos jeunes frères » a-t-il expliqué.
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Le représentant résidant de l’UEMOA en Côte d’Ivoire, Gustave Diasso, l’invité spécial de cette cérémonie, a également souligné la nécessité pour les populations de l’UEMOA de consommer les produits locaux Il a déclaré que cela favorise la transformation structurelle des économies des États membres de cette organisation ouest-africaine.
« Promouvoir le consommer local, c’est soutenir à la base l’ensemble des politiques qui visent le renforcement et la transformation des PME, conditions nécessaires à la stimulation économique. C’est aussi soutenir la compétitivité des entreprises afin de mieux les adapter à la compétition qui s’annonce » selon les explications de M Diasso.
En vue d’intensifier cette campagne d’information et de sensibilisation en faveur de la consommation des produits locaux et lutter efficacement contre la vie chère, le conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC), dirigé par Dr. Ranie-Didice Bah-Koné, a signé une convention de partenariat avec le marché de gros de Bouaké.
Oscar Awlimba, Correspondant régional.