L’emploi du temps du primaire connait un réaménagement pour la rentrée scolaire 2024-2025. Désormais, les cours de mercredi seront supprimés au cycle primaire et préscolaire sur l’ensemble du territoire national. C’est l’une des principales mesures annoncées lors de la réunion de rentrée scolaire 2024-2025, tenue le lundi 2 septembre à Anyama.

Au revoir les cours de mercredi dans le primaire et le préscolaire. Désormais les cours auront lieu les lundi, mardi, jeudi et vendredi.

Le mercredi sera réservé aux ateliers pédagogiques pour améliorer les performances.

Ce réaménagement de l’emploi du temps du primaire prend effet dès cette rentrée scolaire 2024-2025.

Face aux acteurs de la communauté éducative, aux parents d’élèves ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers, la ministre Mariatou Koné a indiqué que ce réaménagement n’impactera pas le quantum horaire.

Cette réforme au nombre de plusieurs autres annoncées lors de la réunion de rentrée tenue à Anyama, a été bien accueillie par certains acteurs du système éducatif.

« La suppression des cours du mercredi, huit ans plus tard, n’est pas seulement une joie ou une victoire pour le monde syndical, mais c’est également une oxygénation horaire pour les élèves et les enseignants.

En effet, cette décision représente bien plus qu’une simple réorganisation de l’emploi du temps scolaire.

Elle constitue une véritable bouffée d’oxygène pour tous, permettant une répartition plus équilibrée des heures de travail et de repos », confie Hyacinthe Kouaho, du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD), joint par 7info.

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Pour le syndicaliste c’est un réaménagement qui aura un impact positif aussi bien pour les élèves que pour les enseignants.

« Pour les élèves, ce jour sans classe offre l’occasion de souffler, de se ressourcer et de s’investir dans des activités extrascolaires telles que la lessive ou les révisions, renforçant ainsi leur bien-être et leur motivation.

Pour les enseignants, ce jour de pause en milieu de semaine contribue à alléger la charge mentale et physique, favorisant une meilleure préparation des cours et une approche pédagogique plus sereine et efficace.

En somme, la suppression des cours du mercredi s’inscrit comme un levier d’amélioration du cadre éducatif, participant à l’épanouissement de tous les acteurs de l’école.

Félicitations aux syndicats, aux leaders syndicaux et aux militants de base pour cette victoire qui ouvre la brèche d’une une autre lutte : l’octroi d’une prime trimestrielle aux fonctionnaires du secteur Éducation-Formation », explique Hyacinthe Kouaho.

Rappelons que les cours de mercredi avaient été instaurés au cours de l’année scolaire 2016-2017 par la ministre d’alors, Kandia Camara.

Maria Kessé