Bonne nouvelle pour les jeunes sans emploi désireux d’exercer le métier des armes. Les forces de défense et de sécurité ivoiriennes vont bientôt recruter pour renforcer leurs effectifs.
L’objectif est d’être efficace dans la lutte contre le terrorisme. Avec l’officialisation du retrait de Barkhane et des forces européennes Takuba du Mali, un vide va s’installer dans la ligne de défense contre le terrorisme. Un défi sécuritaire va par conséquent se présenter aux pays du sahel et à ceux du golfe de guinée.
La Côte d’Ivoire ne veut pas se laisser surprendre. Aussi prend-elle des dispositions pour parer à toute éventualité.
Sur instructions du président ivoirien Alassane Ouattara, les responsables des forces de défense et de sécurité vont bientôt recruter. « Pour nous prémunir de l’incursion terroriste, notre pays, en plus des mesures déjà prises, va prendre de nouvelles dispositions pour renforcer ses capacités militaires et de renseignement », a annoncé le chef de l’exécutif ivoirien le lundi 28 février 2022 à Abidjan, lors de la réunion du Conseil politique du RHDP, son parti.
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Dans cette optique, Alassane Ouattara a révélé avoir donné des instructions au ministre de la Défense et au chef d’État-major général des armées, d’augmenter les différents effectifs pour la période 2022-2023. Ce sont 10 000 unités pour les effectifs de l’armée, et de 5000 unités pour l’effectif de la gendarmerie. « J’ai également donné instruction au ministre de la Sécurité d’augmenter les effectifs de la police d’au moins 5000 en 2022-2023 », a ajouté le président ivoirien.
La Côte d’Ivoire est dernièrement la cible d’attaques meurtrières dans sa partie nord par des groupes djihadistes. La dernière date du 3 janvier 2022 dans des villages proches de Téhini au nord du pays. Il s’agit d’une patrouille qui est tombée dans une embuscade de groupes armés terroristes à la lisière de Mossibougou et Dantou à 8 km de Helintira. L’attaque a été repoussée par l’armée ivoirienne.
