Au moins 400 militaires et policiers issus des pays africains et occidentaux vont débarquer bientôt en Côte d’Ivoire. Voici la raison de cette arrivée massive.
Ils vont séjourner en terre ivoirienne du 15 au 28 février 2022. Ces militaires et policiers viendront du Cameroun, du Ghana, du Niger, du Canada, des États-Unis, de la France, de la Norvège, des Pays-Bas, et du Royaume-Uni. Leur arrivée s’inscrit dans le cadre de l’exercice annuel militaire et policier combiné dirigé par l’Afrique, dénommé Flintlock, qui se tient cette année en Côte d’Ivoire.
« L’exercice est conçu pour renforcer la capacité des nations partenaires clés de la région à contrer les organisations extrémistes violentes, à collaborer au-delà des frontières et à assurer la sécurité de leurs populations », détaille un communiqué de presse de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire dont 7info a reçu copie.
Flintlock est un exercice instauré en 2005. Il est le plus important et le plus grand exercice annuel des opérations spéciales de l’U.S. Africa Command (le Commandement américain des opérations spéciales pour l’Afrique). Ce rendez-vous sécuritaire reflète un engagement mutuel à contrer les activités malveillantes et l‘extrémisme violent dans tout le Sahel.
« La volonté de la Côte d’Ivoire d’accueillir l’exercice de cette année reflète la détermination des partenaires africains à relever les défis régionaux. En outre, l’exercice renforce les partenariats entre les organisations militaires et policières africaines, américaines et internationales, augmentant ainsi leur interopérabilité pendant les crises et les opérations pour accroître la sécurité et la stabilité », précise le document.
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En prélude à cet exercice, il faut le rappeler, des essais d’aéronefs militaires ivoiriens appuyés par le Commandement américain des opérations spéciales pour l’Afrique avaient déjà eu lieu toute la journée du mardi 18 janvier 2022 entre Abidjan et Jacqueville.
En plus de traiter des questions de la sécurité régionale, les partages d’expérience au cours de cet exercice seront utiles au-delà de la zone du sahel et de l’Ouest africain. « En rassemblant les talents considérables des partenaires africains et internationaux, nous sommes collectivement plus forts et plus aptes à résoudre les problèmes fondamentaux qui affectent la stabilité régionale et mondiale », fait savoir le communiqué.
Flintlock avait été annoncé il y a plusieurs mois. Il se fait alors que le pays essuie depuis quelques années des attaques de groupes armés terroristes dont certaines occasionnent des pertes en vie humaine dans les rangs des forces de défense et de sécurité. L’exercice, on l’espère, permettra aux forces ivoiriennes d’être davantage outillées pour la lutte contre cette nouvelle forme de guerre.
