La Sacem (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique), l’équivalent du Burida en France, ne reconnaît pas la compagne de Dj Arafat comme un ayant droit de ses œuvres artistiques. La structure qui s’apprête à faire un communiqué après le décès de l’artiste, a d’ores et déjà identifié les membres de la famille qui percevront les droits de l’auteur compositeur. Ni sa femme Carmen, ni sa mère Tina Glamour, ne sont prises en compte.

Le communiqué n’a pas encore été fait mais les informations relatives à la sortie imminente de la Sacem sur les droits de l’auteur compositeur Houon Ange Didier dit Dj Arafat, sont relayées sur les réseaux sociaux. L’artiste qui a plusieurs productions à son actif, est déclaré dans cette structure dont le but est de protéger et rémunérer  les auteurs d’œuvres musicales en France, à l’instar du Burida en Côte d’Ivoire. La SACEM annonce que seuls les enfants du défunt percevront des droits sur ses productions pendant 99 ans.

Dj Arafat a contracté un mariage coutumier avec la jeune Carmen Sama, mère de sa dernière fille. Les deux amoureux vivaient encore sous le même toit à son domicile à Cocody Angré, jusqu’au jour du drame. Si Carmen Sama est reconnue par les ivoiriens comme l’épouse du Daïshikan, ce n’est pas le cas pour la SACEM. Le mariage traditionnel n’étant pas reconnu par loi française, l’entreprise ne versera aucun droit à l’épouse d’Arafat. La mère de ce dernier, Tina Glamour est, elle aussi dans le même cas. Elle ne percevra rien de la Sacem.

Cette nouvelle risque d’attrister les fans du chanteur qui souhaitent voir Carmen, épouse de Dj Arafat être à l’abri du besoin surtout avec une fille en bas âge. Tina Glamour qui réclamait aussi les droits artistiques de son fils, sera aussi désabusée.

Éric Coulibaly

7info