Loin de se contenter des rapports et des sempiternels « ça va, tout va bien« , Siandou Fofana a voulu par lui-même se faire une nette idée des préparatifs du SITA, le salon international du tourisme d’Abidjan.
Le ministre du Tourisme a choisi ce mercredi 25 avril pour s’imprégner des réalités des préparatifs du Salon international du tourisme d’Abidjan. Siandou Fofana a effectué le déplacement du Boulevard de l’aéroport dans la Commune de Port-Bouët où il a visité le site qui abritera dans quelques jours seulement le Salon International du Tourisme d’Abidjan (Sita). Il avait à ses côtés le Directeur général de Côte d’Ivoire Tourisme, Jean Marie SOMET. Au terme de cette visite, le ministre Siandou Fofana, s’est dit satisfait du décor qui y est planté. « Nous sommes entièrement satisfait, c’est un travail excellent » a-t-il indiqué avant «d’inviter l’ensemble des ivoiriens à venir massivement participer à ce salon de grandeur nature » où toujours selon lui quelque 70.000 visiteurs de plus de 20 pays sont attendus. Faut-il le rappeler, le Salon International du Tourisme d’Abidjan 2018 se déroulera du 27 avril au 1er mai prochain sur le Boulevard de l’aéroport dans la Commune de Port-Bouët.
Des efforts consentis par les gouvernements successifs depuis la fin de la crise postélectorale de 2010, n’ont toujours pas permis une reprise de l’activité touristique en Côte d’Ivoire. Loin des chiffres des « visiteurs« , les tours operators n’ont pas encore intégré la destination Côte d’Ivoire à leurs agendas. Ce n’est pas faute de sites, du balnéaire, à la savane en passant par la forêt, la mangrove et les parcs animaliers.
Le tourisme intérieur est encore à la traîne et seul le tourisme d’affaires tire les chiffres vers le haut. Le ministre Siandou Fofana a sa petite idée sur la question; lui qui a présenté un vaste tableau qui, une fois réalisé devrait remettre la Côte d’Ivoire sous les projecteurs du tourisme international. Pour l’heure, Siandou Fofana entend capitaliser le SITA, rassurer et présenter ce que le pays a de meilleurs à offrir. C’est la raison pour laquelle il a opté pour une présence physique sur le terrain.
YAO KOUAME (STAGIAIRE)
source: rédaction PôleAfrique.info