10 jours, c’est le temps de suspension de la grève de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA (USYCAA). L’arrêt de travail avait commencé le 23 septembre 2022.
La décision a été arrêtée grâce à l’intervention du Premier ministre Patrick Achi. Dans un communiqué rendu public le samedi 24 septembre, l’USYCAA annonce la reprise du trafic aérien. De quoi donner une chance au dialogue et obtenir satisfaction complète de leurs revendications. C’est donc après 24 heures d’exécution de la grève que ces contrôleurs aériens de l’USYCAA suspendent leur grève. L’arrêt de travail avait occasionné une perturbation du trafic. Une situation qui a poussé Le Premier ministre Patrick Achi à se saisir du dossier. Grâce à cette diligence, le mot d’ordre de grève de cette corporation a été levé, mais pour 10 jours. Dans un communiqué, l’USYCAA a annoncé la reprise de ses services.
« Considérant l’implication personnelle du Premier ministre, Patrick Achi, et sur instruction du président de la République Alassane Ouattara, qui a fait la promesse de porter leurs préoccupations, les contrôleurs aériens décident de la suspension du préavis de grève réactivé, le 20 septembre 2022, pour une durée de 10 jours à compter de ce jour samedi 24 septembre 2022. Les services de la circulation aérienne seront fournis dans tous les espaces aériens et aéroports gérés par l’ASECNA à compter de ce jour, samedi 24 septembre 2022 », rapporte le communiqué.
Toujours selon le communiqué de l’USYCAA, cette levée du mot d’ordre de grève est consentie par les contrôleurs aériens de l’ASECNA pour donner une chance au dialogue, en vue de la satisfaction de leurs huit points de revendications.
Les points de revendications de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA (USYCAA) qui s’articulent autour de trois axes majeurs. A savoir, le profil de carrière, le renforcement des capacités opérationnelles des agents et l’épanouissement professionnel des agents.
Le samedi 24 septembre 2022, le point de l’USYCAA à 17 heures GMT faisait état de plusieurs pays dans lesquels les contrôleurs aériens étaient dans l’impossibilité de reprendre le service, du fait de sanctions administratives. Au titre de ces sanctions, la suspension de matricules, le retrait de badges et l’impossibilité d’entrée dans l’enceinte aéroportuaire. Les pays concernés par cette non reprise sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, les Comores, Madagascar, le Mali et le Niger.