La transformation du cacao au plan local prend forme. Le gouvernement annonce un tonnage croissant depuis quelques années.

Un progrès significatif est observé en termes de quantité dans la transformation locale de cacao. Les autorités ivoiriennes l’ont relevé en conseil des ministres tenu le mercredi 1er juin 2022. Comme l’a révélé, le porte-parole du gouvernement, le ministre Amadou Coulibaly, la transformation en produits semi-finis à travers un système mis en place depuis 2017 a augmenté. La capacité de broyage de fèves est passée de 700 000 tonnes par an en 2017-2018 à 800 000 tonnes par an à la fin 2018-2019, soit une hausse de 14,3%.

De fait, depuis la campagne 2016/2017, le gouvernement a à cœur d’améliorer la compétitivité du secteur de la transformation locale. Il a été donc mis en place un mécanisme pour favoriser la compétitivité du secteur avec pour objectif de parvenir à faire transformer sur place au moins 50 % de la production nationale de cacao.

Dans la pratique, il s’agit de faire des réserves sur la production pour la transformation locale, de supprimer l’ajustement de certains postes du barème des prix au profit des broyeurs et de revenir au mécanisme du Droit unique de sortie (DUS) différencié, appliqué aux produits transformés de cacao. Dans cet esprit, en 2017, huit entreprises ont signé des conventions avec l’État pour cinq ans.

C’est l’impact de ce mécanisme qui a donné cette performance entre 2017-2018 et 2018-2019 pour un cumul de 1 951 144,923 tonnes. La campagne 2019-2020 n’est pas encore connue. Mais déjà pour la quatrième année, explique le porte-parole du gouvernement, le pays fait une prévision de 2 012 443 tonnes, soit un taux de 96,95%.

Une bonne nouvelle donc pour la Côte d’Ivoire.