Les postes de péage routier sont admis à tous les automobilistes pour leurs déplacements. Et pourtant, les bus de la Sotra n’y passent pas. Les explications du Fonds d’entretien routier (FER).
Pont Henri Konan Bédié ou 3e Pont et l’autoroute de Grand-Bassam sont pour l’heure les routes sur lesquelles sont érigés des postes à péage routier dans le district d’Abidjan. Le ballet des véhicules de tout acabit est constant, toutes les heures, à ces endroits. Un constat attire cependant l’attention : jamais ou presque les bus de la société des transports abidjanais n’y passent. Pour une société d’État, cela suscite des interrogations.
Les bus de cette compagnie sont-ils interdits de passer par les péages ou existe-t-il une restriction pour le matériel roulant de cette entreprise ?
À la vérité, la circulation des voitures aux postes de péage routier n’est interdite à aucun automobiliste, y compris les bus. Selon le Fonds d’entretien routier (FER) le passage à ces endroits est libre et l’usager privé ou pas a le choix de passer par le péage ou non selon ses calculs.
« Déjà il faut savoir que tous les postes de péage routiers ne sont pas gérés par le FER. C’est le cas du 3e Pont. Il n’est pas géré par le Fonds d’entretien routier. Il est géré par des investisseurs privés. Concernant Grand-Bassam, le péage n’est pas encore ouvert. Il fonctionne à blanc. Il faut comprendre que les voitures y passent gratuitement. Il n’y a pas de restriction pour certains véhicules. L’usager a toujours le choix. Que ce soit une entreprise privée ou pas, tout le monde a le choix. C’est à l’automobiliste de faire un calcul et de minimiser ou gagner du temps en passant par le péage ou pas », explique à 7info, une source proche du FER.
A LIRE AUSSI: Craignant pour ses bus, la Sotra change d’itinéraire à Abobo
Selon notre source, le péage de Grand-Bassam est un exemple parfait qui donne l’opportunité aux usagers d’emprunter l’ancienne ou la nouvelle voie. Mais, précise-t-il, il n’est fait obligation à personne. « La SOTRA a pleinement le droit de passer ailleurs comme de passer à des péages », insiste la source.
Toutes nos tentatives pour joindre l’entreprise afin qu’elle réagisse sur ce fait, n’ont pas abouti.