En vue de réduire les accidents de la circulation, des limitations de vitesse ont été instaurées sur les routes ivoiriennes. Ces restrictions s’appliquent en fonction du type de véhicules et par zones.
Des vitesses limites autorisées sur le réseau routier ivoirien ont été établies sur la base des décret N°64-212 du 26 mai 1964, arrêté N°1179/P-DTR du 26 mai 1970 et décret N°98-758 du 30 décembre 1998.
En ce qui concerne les véhicules de type légers, il leur est recommandé de rouler à 70 km/heure en agglomération, à 110 km/heure sur les routes nationales et à 120 km/ heure sur les autoroutes.
Quant aux autocars et aux camions de moins de 16 tonnes, ils doivent respecter comme limitation de vitesse, 50 km/ heure en agglomération et 90 km/heure sur les routes nationales et les autoroutes.
De leur côté, les camions de plus de 16 tonnes n’échappent pas à ces indications. Ils devront se conformer à une limite de 50 km/heure en agglomération et à 80 km/ heure sur les routes nationales et les autoroutes.
Selon la réglementation en Côte d’Ivoire, les excès de vitesse font partie des infractions faisant l’objet d’une contravention de troisième classe. Des contraventions qui sont punies par une amende allant de 10 000 à 360 000 FCFA inclusivement et d’un emprisonnement de dix (10) jours au moins et de deux (02) mois au plus, ou de l’une de ces peines seulement.
Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité et l’incivisme sur les routes, une phase test de notification des infractions d’excès de vitesse, du non-respect des feux tricolores et du défaut d’autorisation de transport a débuté le 6 mai 2021. Une phase qui avait consacré l’entrée en vigueur de la vidéo-verbalisation.