Face à la crise sociale qui a secoué dernièrement la Tunisie, le président Kaïs Saied, a décidé du limogeage de son gouvernement ainsi que la dissolution du Parlement. Ces décisions suscitent une liesse populaire.

A l’origine de ces décisions, les tensions sociales observées dans le pays. La Tunisie à l’instar des autres pays du monde, est secouée par la crise sanitaire du covid-19. Depuis le début de la pandémie, alors que les cas stagnaient à 50 contaminations de mars à août 2020, les chiffres ont explosé. Ce sont désormais 526 487 cas, 419 641 guérisons, et 17 009 morts enregistrés dans le pays. Classant ainsi la Tunisie parmi les pays plus touchés par la pandémie en Afrique.

C’est une situation que n’arrive pas gérer le gouvernement. D’où l’intervention du président qui en application de l’article 80 de la loi fondamentale tunisienne a procédé à plusieurs réformes. Ce sont le gel du Parlement et de toutes ses activités, la levée de l’immunité de tous les députés de l’ARP. Depuis le lundi 26 juillet 2021, Kaïs Saïed préside en personne le parquet pour suivre toutes les affaires soulevées contre les députés, dissolution du gouvernement. Le président tunisien va également désigner un nouveau chef du gouvernement, et prépare d’autres arrêtés pour assurer le retour à la paix sociale. En revanche, la Constitution demeure.

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Ces décisions du président tunisien sont applaudies dans le pays. « Dans la même nuit de l’annonce, les tunisiens sont sortis pour fêter cette nouvelle tournée politique. Ils sont sortis massivement pour exprimer leur joie concernant les réformes prises par le président. À Tunis dans le capital, le président est descendu à l’avenue Habib Bourguiba pour soutenir son peuple et pour exprimer sa proximité avec son peuple », témoigne Goze Marilyn, une habitante de Tunis jointe par 7info.

Kaïs Saied devient à ce jour l’unique détenteur de tous les pouvoirs en Tunisie.