La capitale économique ivoirienne abrite pour la première fois et ce, pour toute l’Afrique de l’ouest, la 1ère édition du Hip Hop film Festival. Initié par des professionnels américains en collaboration avec l’Ambassade des Etats unis en Côte d’Ivoire et le cabinet UPDITE consulting international, ce festival international se veut un cadre d’accompagnement et de promotion des jeunes réalisateurs de films  à travers le Hip Hop. Ateliers de formation, concours Hip Hop, et projection de films, sont entre autres les activités qui vont meubler ce festival.

 « L’autonomisation de la jeunesse par un cinéma professionnel », est le thème de ce festival qui est organisé par l’ambassade des Etats Unis en Côte d’Ivoire. Il s’inscrit dans le cadre des programmes d’échange culturel entre les deux pays.

Du 20 au 25 mai prochain, Abidjan accueille la première édition du Hip Hop film Festival. Après l’édition du Kenya, ce festival s’installe en Afrique de l’ouest pour la première fois, précisément en Côte d’Ivoire.

L’ambassade des Etats Unis en Côte d’Ivoire veut à travers le Hip Hop contribuer à la promotion de la démocratie et la bonne gouvernance en Côte d’Ivoire. C’est ce qu’a traduit le conseiller de presse des affaires culturelles à l’ambassade des Etats Unis qui a soutenu que « Les Etats Unis ont deux grands objectifs ici en Côte d’Ivoire. A savoir, la croissance inclusive et promouvoir la bonne gouvernance et la démocratie. Donc le festival Hip Hop film nous permet d’atteindre ces deux objectifs. »

Pourquoi le choix de la Côte d’Ivoire, alors qu’il y a des pays anglophones comme le Ghana et le Nigéria qui ont une industrie cinématographique plus développée. Pour C.R Capers, directrice du Hip Hop film Festival, la capitale ivoirienne a été choisie pour abriter cette première édition de l’Afrique de l’ouest, car Abidjan est la capitale du Hip Hop en Afrique tout comme New York est la capitale du Hip Hop aux Etats Unis. « J’ai décidé de venir ici en Côte d’Ivoire avec le festival, parce qu’en Côte d’Ivoire il y a de belles histoires», a-t-elle assuré.

Selon C.R Capers, ce Festival vise à permettre à tous ceux qui sont hommes de couleur aux Etats Unis comme ailleurs au monde, réalisateurs et producteurs de films, à avoir l’exclusivité de leurs droits, la propriété de leurs créations. « Permettre aux réalisateurs de films de profiter de leurs films. Faire la promotion de tous les films qui passent par mon réseau qui est le Hip Hop Festival », a-t-elle fait savoir.

Pour la mise en œuvre effective de ce projet, le festival a sélectionné plusieurs films de réalisateurs ivoiriens et de la sous-région pour participer au concours du meilleur film. A l’issue de ce concours, le gagnant verra son film diffusé par des géants américains comme Hollywood. Ce sont 19 films au total qui ont été sélectionnés dont 5 pour la Côte d’Ivoire pour prendre part à ce concours.

Pour Koné Moussa, président fondateur du cabinet UPDITE consulting international, qui représente le festival en Afrique, le thème choisi s’inscrit dans la vision du gouvernement en mettant l’accent sur l’emploi des jeunes et la professionnalisation des jeunes réalisateurs et faiseurs du Hip Hop.

Hip Hop film festival, c’est aussi un cadre de rencontres entre les promoteurs experts venus des Etats-Unis, les réalisateurs et producteurs ivoiriens et de la sous-région afin de créer des futures collaborations. Tous les réalisateurs et producteurs de films ivoiriens sont invités à prendre part à ce festival.

L’institut français, l’INSAAC, le centre culturel d’Abobo, l’ISTC, sont les lieux choisis pour le déroulement des activités.

DIANE Drissa, stagiaire