Dans un quartier de Casablanca, alors que la mère était sortie faire une course, Oumaima avait été enlevée à son domicile.
Les malfrats ont emmené la jeune adolescente dans la ville voisine de Lahraouine, où son calvaire a commencé. Oumaima n’a subi que des viols, tous les jours de la semaine, elle a été séquestrée et torturée par une vingtaine d’individus.
« Elle a été blessée à coups de couteau, et obligé d’ingurgiter des substances toxiques qui devaient la tuer », informe sa mère auprès du média AL 3omk.
Près de 20 jours plus tard, du début de son calvaire, Oumaima a réussi à s’échapper grâce à l’aide d’un homme qui était arrivé sur les lieux pour lui aussi accomplir sa mission de viol sur la jeune adolescente. « Il a fini par céder à ses supplications et l’a ensuite aidée à prendre la fuite », affirme Walide Benhalima, président de l’association « Sayidati Marocaine ».
Hospitalisée, la jeune adolescente souffre aujourd’hui d’une « crise psychologique aiguë ». Sa famille n’est pour l’instant par autorisée à la voir, selon le sites ‘’Yabiladi’’ et ‘’7sur7’’.
L’histoire de Oumaima a déclenché au Maroc, une grande vague de soutien en créant un groupe sur le réseau social Facebook dénommé « Nous Sommes tous Oumaima« .
Un cas semblable avait déjà ému la même région au Maroc en 2018. C’était Khadidja qui avait également été séquestrée, torturée et violée pendant environ deux mois.
Diane Kablankan, Stagiaire
7info.ci