Rendu public ce lundi 24 février, ce rapport fait état de ce que plusieurs femmes porteuses du VIH Sida ont été stérilisées de force dans des hôpitaux en Afrique du Sud.
Comme quoi, ce mois de mars qui est dédié à la femme, est propice pour rendre public le rapport de cette enquête. L’enquête a été réalisée en 2015 par deux organisations de défense des droits des femmes qui ont approché la Commission pour l’égalité des sexes en Afrique du Sud (CGE) avec 48 cas documentés de stérilisation forcée.
Alors que le monde entier s’apprête à célébrer le 08 mars prochain, la journée internationale des droits de la femme, il a été découvert que du personnel hospitalier en Afrique du Sud menaçait de refuser de prodiguer à des femmes des soins médicaux si elles ne signaient pas ces formulaires de stérilisation.
« Alors qu’elles étaient sur le point d’accoucher (…) elles ont été contraintes ou forcées de signer des formulaires dont elles ont appris par la suite qu’il s’agissait de formulaires de consentement permettant par divers moyens à l’hôpital de les stériliser », selon les termes du document, rapporté par l’Agence France Presse, AFP.
Selon ce rapport, vu par l’AFP, ces femmes ont déclaré avoir reçu ces formulaires alors qu’elles vivaient des moments de « douleur extrême » au cours desquels elles ne pouvaient pleinement comprendre le contenu de ces formulaires et ce qu’elles étaient en train de signer.
Selon les informations recueillies par l’AFP, la commission a conclu que ces femmes ont été exposées à des violations graves des droits humains et subies « des traitements dégradants ».
Informé de ces violations graves de droits de l’homme et de la femme en particulier, l’AFP précise que le gouvernement sud africain n’a pas réagi dans l’immédiat.
Le nombre total de personnes vivant avec le VIH en Afrique du Sud est passé d’environ 4,64 millions en 2002 à 7,97 millions en 2019, selon des statistiques gouvernementales. En 2019, 13,5% de la population totale en Afrique du Sud était séropositive.
Drissa DIANE
7info.ci