Avoir certains animaux sauvages comme animaux de compagnie sera désormais soumis à condition. Dans un communiqué publié le mardi 6 août 2024, le ministère des Eaux et Forêts a annoncé l’interdiction de détention d’animaux sauvages vivants. Une mesure prise afin de stopper la propagation des cas confirmés de variole du singe (Monkeypox).
« Le ministre des Eaux et Forêts, dans le souci de stopper la propagation du virus, invite toutes les personnes détenant en captivité des animaux sauvages vivants dans leurs domiciles, terrains, fermes, hôtels ou tout autre lieu, sans document d’autorisation du ministère des Eaux et Forêts, de les rendre au service des Eaux et Forêts le plus proche au plus tard le 31 août 2024 », précise la note.
Cette décision fait suite à la détection récente de cas confirmés de variole du singe en Côte d’Ivoire, révélée par le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.
Selon le ministère des Eaux et Forêts, la détention des animaux sauvages vivants, notamment les singes, chimpanzés, rats et écureuils, comme animaux de compagnie et la consommation de la viande de brousse particulièrement celles des singes et des rongeurs, sont des facteurs favorisant la propagation de cette maladie.
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Tout contrevenant à cette mesure s’expose à la rigueur de la loi.
« Le ministre des Eaux et Forêts rappelle que la chasse et la détention des animaux sauvages sont interdites en cette période de fermeture de la chasse, par conséquent la vente de viande de brousse et la détention illégale des animaux sauvages vivants sont passibles de poursuites judiciaires et de peines allant de 05 à 20 ans d’emprisonnement et/ou d’une amende de 05 à 100 millions de FCFA selon les articles 89 et 90 de la loi no 2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune », prévient le ministre Tchagba Laurent dans cette note.
Au mois de juillet 2024, au total six cas confirmés non mortels de variole du singe ont été enregistrés dans les districts sanitaires, dont 1 cas à Tabou, 1 à Koumassi et 4 détectés récemment dans la commune de Yopougon.
Maria Kessé
