Les boulangers de Côte d’Ivoire veulent assainir leur secteur d’activité. Ils invitent le gouvernement à veiller à l’application des lois interdisant d’une part la vente du pain dans les boutiques de quartier et d’autre part, le transport du pain sur les charrettes et les motos.

Le pain ne doit plus être vendu dans les boutiques ni être transporté dans des conditions précaires. C’est la volonté des boulangers de Côte d’ivoire. Au cours d’un point presse tenu le samedi 8 mai dans la commune d’Abobo, la Fédération interprofessionnelle des patrons, artisans boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire (FIPABPCI), a demandé aux autorités de veiller à l’application des lois interdisant d’une part la vente du pain dans les boutiques de quartier et d’autre part, le transport du pain sur les charrettes et les motos.

« Nous demandons à l’Etat de jouer son rôle en veillant au respect de l’interdiction de la vente du pain dans les boutiques de quartier et de veiller également à l’interdiction du transport du pain sur les charrettes et les motos », a fait savoir Abey Marius, le président de la Fédération interprofessionnelle des patrons artisans boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire (FIPABPCI).

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Les acteurs du secteur ont en outre annoncé que le prix de la baguette de pain « sortie boulangerie » est maintenu à 150 FCFA. Sur ce même point, la FIPABPCI a également menacé de fermeture les boulangers qui écoulent leurs produits en deçà de ce prix à des grossistes.

« Nous vous demandons d’appliquer le prix « sortie boulangerie » de la baguette de pain à 150 FCFA sur toute l’étendue du territoire national à partir du 12 mai 2021. Les boulangeries qui ne respecteront pas ce prix seront fermées », a soutenu Abey Marius.