Présidentielle 2020

Violation des droits de l’Homme, Adjoumani rejette les accusations d’Amnesty International

Mis à jour le 18 novembre 2020
Publié le 18/11/2020 à 6:07 , , ,

Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole du parti du Rassemblement des Houphouetiste pour la démocratie et la paix (RHDP) a rejeté le rapport d’Amnesty International selon lequel des militants de son parti, aidés par des policiers auraient commis des crimes contre des opposants.  

Amnesty International dans un rapport paru le lundi 16 novembre 2020, a mis en cause les partisans du RHDP (parti pouvoir) dans les violences politiques que connaît la Côte d’Ivoire depuis le 7 août 2020. Selon l’ONG internationale, des militants du RHDP armés d’armes blanches, de gourdins et parfois d’armes à feu auraient tué des opposants au projet du 3e mandat que s’apprête à faire le président ivoirien Alassane Ouattara. Face à ces accusations, le porte-parole du RHDP, Kobenan Kouassi Adjoumani a plutôt accusé sur les antennes du confrère français TV5 l’opposition d’être l’instigateur des violences politiques.

« Amnesty International a inversé les rôles. Le bourreau est passé pour être la victime, et la victime pour le bourreau. Cela n’est pas acceptable. La violence telle qu’elle a été perçue, a été planifiée, organisée et exécutée par cette opposition, qui ne voulait pas aller à des élections », a-t-il expliqué.

Le lundi 16 novembre, l’organisme de défense des droits de l’Homme a exigé des autorités ivoiriennes la mise sur pied d’une enquête pour faire la lumière sur les crimes politiques et la libération sans condition de tous les prisonniers politiques.

Arnaud Houssou
7info.ci

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