Les autorités guinéennes ont demandé à leurs homologues ivoiriens de procéder à de nouveaux examens médicaux pour avoir la certitude que la jeune fille venue de Labé, en Guinée, testée positive au virus Ebola, est réellement atteinte de cette maladie.
La réponse n’a pas tardé. Informé du doute émis par leurs homologues de la Guinée, le ministère ivoirien en charge de la Santé a tout de suite répliqué : « Les autorités guinéennes doutent du diagnostic clinique, moi je ne doute pas de mon analyse, je suis infectiologue et clinicien, on ne peut pas se tromper dans la présentation clinique“, a déclaré à l’AFP Serge Eholié, porte-parole du ministère de la Santé et chef de service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Treichville. Poursuivant, il a précisé que la malade a tous les symptômes “détectés lors de l’épidémie qui a frappé la Guinée, le Liberia, et la Sierra Leone de 2013 à 2015. »Se fondant sur l’amélioration des symptômes de la maladie et de l’amélioration du tableau clinique en seulement 48 heures, le ministre guinéen de la Santé Rémy Lamah a estimé que ce cas suscite des interrogations.Pour avoir le cœur net, les autorités sanitaires guinéennes exigent qu’un autre examen soit pratiqué par un laboratoire accrédité.