Le New York Times, quotidien américain, a révélé le samedi 15 mars 2025 qu’un projet de l’administration Trump prévoit de nouvelles restrictions de voyage dans son pays.
Une liste de 43 pays est en discussion, dont 22 situés en Afrique.
Washington justifie cette décision par des préoccupations sécuritaires et le manque de coopération de certains États en matière de partage d’informations et de contrôle des identités.
Trois groupes ont été établis en fonction du niveau de restrictions envisagées.
La première concerne des interdictions totales de visa. Cette liste « rouge », concerne 11 pays, dont l’Afghanistan, le Bhoutan, Cuba, la Corée du Nord ou encore le Yémen.
La seconde liste est « orange ». Elle impose des restrictions partielles. Les ressortissants des 10 pays sont concernés.
Ce sont entre autres Haïti, le Laos, le Pakistan ou la Sierra Leone. Ces derniers pourraient voir leurs demandes de visa limitées sans être totalement interdites.
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La dernière catégorie est « jaune » et comporte les pays sous surveillance. 22 États, majoritairement africains, ont 60 jours pour combler les lacunes constatées par les États-Unis, sous peine d’être transférés vers une catégorie plus stricte.
L’Afrique est particulièrement visée par cette dernière liste.
Parmi les pays concernés figurent l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, la République démocratique du Congo, la République du Congo, le Mali et le Liberia.
Selon Washington, ces pays ne respectent pas certaines normes en matière de contrôle des voyageurs.
Les autorités américaines pointent notamment le manque de partage d’informations, des failles dans la délivrance des passeports ou encore la vente de citoyennetés qui permettrait à des ressortissants de pays interdits d’obtenir un accès indirect aux États-Unis.
Le New York Times précise que cette liste a été élaborée il y a plusieurs semaines par le département d’État et qu’elle pourrait encore être modifiée avant d’être validée par la Maison-Blanche.
Eirena Etté