Après le groupe Olympe, le ministre de la Communication et des Médias poursuit son périple dans les rédactions pour toucher du doigt le quotidien des journalistes. A quelques rues de la première rédaction visitée, il est arrivé à le Patriote, toujours à Marcory zone 4.
« (…) C’est une visite fraternelle et confraternelle. C’est une tournée qui a tout son sens. Car c’est une visite pour m’imprégner de vos réalités, tirer la substance et commencer à envisager d’autres options spécifiques pour adresser la problématique que vous soulevez par ailleurs », a-t-il expliqué, d’entrée comme enjeux de cette entrevue avec les journalistes et l’ensemble du personnel de Le Patriote. C’est par ces propos que le premier responsable de la communication a situé l’objet de sa visite dans les locaux de Mayama édition et communication, à Marcory zone4. En clair une entrevue de courtoisie, de confraternité, mais surtout pour toucher du doigt les conditions de vie et de travail du personnel et de la direction du groupe de presse qui édite le quotidien Le Patriote.
Saluant la contribution significative de ce journal, dans le combat pour la démocratie, l’égalité de tous les Ivoiriens et, surtout, l’accession du Rassemblement des Républicains (Rdr) et son président, Alassane Ouattara, à la magistrature suprême, le ministre Sidi Touré a dit son admiration à Coulibaly Sounkalo alias Charles Sanga, gérant et directeur de publication. « Je mesure le dynamisme du Patriote. Indépendamment de votre bataille, à l’époque, qui a fait des émules, vous avez su fidéliser votre lectorat au-delà de votre lectorat de base et la longévité de votre journal en dit long », a soutenu Sidi Touré.
Justement pour la noblesse de ce combat, l’illustre hôte de Le Patriote, tout en encourageant les animateurs du journal à pérenniser « cet outil de conviction, de combat », n’a pas manqué de rendre un hommage appuyé au ministre d’Etat, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, fondateur du journal.
Le social pour la presse
En réponse aux différentes préoccupations posées par le rédacteur en chef Koré Emmanuel, au nom du gérant, Sidi Touré a engagé les dirigeants et les journalistes de Le Patriote à « oser la mutation » en allant au-delà du journal papier pour « capter le numérique ». A ce sujet, le porte-parole du gouvernement a rassuré ses interlocuteurs de son soutien et en se posant comme leur « avocat ». C’est donc à juste titre qu’il est venu à cette rencontre avec Mme Bernise N’guessan, directrice générale du Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp). « Nous allons vous accompagner, les mesures existent, mais nous réfléchissons à des mesures supplémentaires pour impacter les coûts excessifs au niveau des intrants. Nous allons regarder dans le dispositif fiscal, les charges sociales, ensemble, nous allons analyser tout cela, tout en saluant une rédaction combattante et responsable » a réitéré le ministre de la Communication et des Médias.
En tout cas, sans langue de bois ni fioritures, toutes les questions ayant trait à l’impression, à la distribution, au déploiement de la Télévision numérique terrestre (TNT), au social à l’endroit de la presse ont été abordées. Et cela, dans un esprit détendu, autour d’un petit déjeuner offert par le ministre Sidi entouré de tout son cabinet.
Avant l’intervention du porte-parole du gouvernement, c’est Koré Emmanuel qui a fait l’état des lieux de la vie de Mayama éditions et production. L’occasion était belle, pour le rédacteur en chef, de voir en cette visite « La charge d’espoir » qu’elle renferme pour une entreprise comme Mayama Editions et production et son personnel. Il a énuméré les difficultés liées entre autres au sempiternel problème de la distribution, du coût exorbitant des intrants (l’encre, le papier, les ordinateurs, etc.) » Pour M. Koré, toutes ces difficultés sont de nature à asphyxier l’entreprise, en dépit des efforts consentis par l’Etat.
Tout heureux d’avoir pris ce petit-déjeuner avec ses confrères du quotidien Le patriote, Sidi Touré, avant de prendre congé d’eux, leur a offert un ordinateur portable. Il a encouragé le gérant à augmenter le nombre de femmes exerçant dans son entreprise.
Adam’s Régis SOUAGA avec Sercom Mincom
Source : rédaction pôleafrique.info