Alassane Ouattara a établi son bilan devant les représentants de la Nation, députés et Sénateurs réunis ce jeudi 5 mars à Yamoussoukro, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix et annoncé une modification constitutionnelle portant sur « le statut du Vice-président, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire ».
Devant l’ensemble des corps constitués de la Nation, Alassane Ouattara a égrené son bilan et annoncé son retrait de la course à la présidence le 31 octobre prochain, non sans se mettre à la disposition de l’Etat, « par ses conseils et relations ».
Les modifications annoncées portent sur le statut du Vice-président dont il propose la nomination comme actuellement en vigueur, « avec l’accord du parlement » et non pas « un ticket présidentiel ». Toute chose qui implique la modification des articles 55, 56, 57, 59, 62, 78 et 79 de la Constitution.
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Le pouvoir législatif, par la modification de l’article 90, devrait poursuivre son activité en cas de non- respect de la date constitutionnelle d’organisation des élections législatives. « Je propose le maintien du parlement jusqu’à l’organisation des prochaines élections » a indiqué le Président de la République.
La Cour de Cassation et le Conseil d’Etat, selon la proposition de révision envisagée par Alassane Ouattara, devront être à l’image de la Cour des comptes, des juridictions autonomes qui consacreront la « disparition de la Cour Suprême ». Les articles 143, 144, 146 et chapitre IV du titre 9 ainsi que l’article 160 seront l’objet de cette modification constitutionnelle sur le pouvoir judiciaire.
« Notre pays est sur les rails de l’émergence, rayonne et assume son leadership dans la sous-région » a réitéré Alassane Ouattara.
Adam’s Régis SOUAGA
7info.ci