A la date du 8 avril 2020, le monde comptait environ 1,5 millions de malades atteints du Covid-19. Une pandémie présente dans plus de 190 pays. Par conséquent, tous les chercheurs se mettent au travail pour trouver un remède contre cette maladie. Les différentes plateformes numériques s’y mettent aussi tout en faisant une chasse à la désinformation.
« Nous savons que de nombreux utilisateurs transfèrent des informations utiles, ainsi que des vidéos drôles, des réflexions ou des prières qui ont de l’importance à leurs yeux », a indiqué Facebook concernant sa messagerie Whatsapp qui enregistre environ deux milliards d’utilisateurs sur son site internet.
« Toutefois, nous avons également remarqué une hausse significative des transferts, que les utilisateurs trouvent trop nombreux, et qui peuvent contribuer à la propagation de fausses informations », a souligné l’entreprise numérique indiquant que « nous pensons qu’il est important de ralentir la diffusion de ces messages qui pour Whatsapp reste une application de conversation personnelle ».
Les utilisateurs de ce réseau social, ne pourront plus alors transférer des messages viraux qu’à un seul contact à la fois, pour limiter la circulation des infox. Sont considérés comme « viraux », les contenus déjà renvoyés d’un utilisateur à un autre plus de cinq fois.
En Afrique, plusieurs messages circulent dans les groupes privés Whatsapp disant, par exemple, que des bains de bouche au vinaigre tueraient le covid-19 ou encore que les personnes noires sont résistantes grâce à la couleur de leur peau.
En Côte d’Ivoire précisément, une vidéo d’une femme, se présentant comme infirmière, vivant aux Etat-Unis qui soutient l’acte de vandalisme posé par les jeunes dans la commune Yopougon, sous prétexte de ce centre de dépistage est un piège pour tuer les ivoiriens, a fait le tour des contacts whatsapp.
Le ministère de la Santé a alors démenti cette rumeur, dans un communiqué le mercredi 8 avril 2020.
Sandra Kohet
7info.ci