Au nombre d’une trentaine, ces migrants ont été exécutés sommairement par une unité paramilitaire qui agissait sur ordre de Yahya Jammeh, tel qu’ affirmé par deux anciens membres de la garde présidentielle devant la Commission vérité et réconciliation, ce mardi 23 juillet.
Selon le confrère ‘’Jeune Afrique’’ qui donne l’information, ces ghanéens ont été emmenés à Kanilai le village de Yahya Jammeh, avant d’être exécutés de l’autre côté de la frontière sénégalaise. Seul Martin Kyere, un des migrants, avait réussi à sauter du véhicule en marche. En exil en Guinée équatoriale depuis son éviction du pouvoir, Yahya Jammeh a toujours démenti son implication dans ces assassinats.
Cette accusation est la deuxième contre l’ex-homme fort de la Gambie. Il lui est aussi reproché d’avoir ordonné le meurtre de Deyda Hydara, un journaliste, correspondant de l’AFP dans ce pays.
Michèle Koffi, stagiaire
7info.ci