Exilé en Guinée-Equatoriale, l’ancien président gambien, Yahya Jammeh ne devrait pas essayer de rentrer dans son pays car » la sécurité de M. Jammeh ne pourrait pas être garantie’‘, selon le gouvernement.
Forcé par la CEDEAO à abandonner le pouvoir suite à sa défaite aux élections de décembre 2016, l’ancien putschiste avait trouvé refuge en Guinée-Equatoriale.
Accusé par la CPI de tortures, d’exécutions extra-judiciaires, de viols et de crimes contre l’humanité, durant son règne de 1994 à 2016, l’ancien assez bon élève de l’école militaire des Amériques n’a jamais voulu coopérer avec la Commission Vérité Réconciliation et Réparation, mise sur pied par le président Adama Barrow. Cette commission qui a permis aux victimes du régime Jammeh de dénoncer toutes les exactions dont elles ont été victime.
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Si l’ancien homme fort de Banjul manifeste le désir de retourner dans son pays, cela est dû au fait que son tombeur, Adama Barrow est en difficulté face à la rue qui exige son départ, car il avait promis faire trois ans au pouvoir. Une promesse qu’il ne veut pas tenir. Une situation que l’ex-lieutenant des forces spéciales gambiennes veut mettre à son avantage.
Arnaud Houssou
7info.ci