Travaillez, nous discutons, ainsi se résume le message d’assurance que lance la société Yango à ses souscripteurs. Visée surtout pour certains véhicules utilisés par ces conducteurs, cette société appelle au calme.
« Laissez-nous vous assurer que nous travaillons en étroite collaboration avec le ministère des Transports pour trouver un moyen pour vous de rester avec Yango », fait savoir d’entrée la société. Sa méthode, discuter avec les autorités ivoiriennes chargées du transport pour trouver une solution.
Mais en attendant, elle invite à continuer le travail. « Jusqu’à nouvel ordre, les conducteurs de Suzuki Alto et de voitures similaires moins puissantes peuvent travailler comme d’habitude. Nous vous tiendrons informés de toutes les étapes importantes que nous franchissons dans notre discussion avec les autorités compétentes », soutient Yango.
En Côte d’Ivoire, le service de transport par voiture de transport avec chauffeur (VTC) est désormais régulé par certaines conditions. Par un décret N° 2021-860 du 15 décembre 2021, les autorités décident que désormais, tout véhicule exerçant dans ce secteur d’activité, doit avoir un nombre de places compris entre 4 ou 9 personnes y compris celle du chauffeur. À cela s’ajoute la condition selon laquelle, le véhicule indiqué devra être âgé au moment de son utilisation pour réaliser l’activité de VTC, de cinq ans maximum, à compter de sa première mise en circulation.
LIRE AUSSI: Réglementation des VTC, le ministre des Transports s’explique
Autre condition, le véhicule utilisé pour le transport particulier public de personne doit être facile d’accès en ayant au moins quatre portières, dont une du côté où s’effectue la prise en charge des clients. De plus, il doit également être suffisamment spacieux et présenter des conditions alliant confort, sécurité, sûreté, commodité et propreté convenables. Enfin, le VTC devra avoir un moteur d’une puissance nette supérieure ou égale à 84 kilowatts ou 114 chevaux. ‘’Cette condition ne s’applique pas aux véhicules automobiles hybrides et électriques’’ précise l’article 24 de ce décret.
La nouvelle ne plaît pas à tous. Elle fait des grincements de dents surtout chez les détenteurs des véhicules de marques Suzuki Alto et autres voitures similaires moins puissantes, mais aujourd’hui répandus en Côte d’Ivoire et principalement dans le milieu du transport de personnes avec chauffeur. Pour eux, ce décret vient sonner le glas de leur activité.